Dans le cadre des Semaines d’Information sur la Santé Mentale, un ciné-débat était organisé au Cinéma Le Dietrich de Poitiers le jeudi 15 mars.
La thématique nationale de l’édition 2018 est “Parentalité et Enfance”. Le collectif local des SISM en partenariat avec le Cinéma d’Art et d’Essai avait choisi le film “L’étranger en moi” pour informer et débattre sur le baby-blues et la dépression post-partum.

La dépression post-partum est une maladie qui touche de nombreuses femmes, et aussi des hommes, après la naissance de leur bébé. Les symptômes varient selon les individus et la gravité de la dépression, et diffèrent du baby blues.

Avec la participation du Dr Florence Raffeneau, pédopsychiatre et responsable de la Clinique de la Périnatalité et Petite Enfance du CH Laborit, du Dr Florence Rétaud, médecin de PMI et de Marie-France Bouthet et Sandra Morin, sages femmes libérales.

A cette occasion, le film “L’étranger en moi” réalisé par Emily Atef en novembre 2010 a été diffusé.

Synopsis
Rebecca (32 ans) et son ami Julian (34 ans) attendent leur premier enfant et en sont ravis. Lorsque Rebecca donne naissance à un petit garçon en parfaite santé, leur bonheur semble complet. Mais Rebecca ne ressent pas l’amour maternel inconditionnel qu’elle était censée éprouver et elle ne sait plus du tout où elle en est. Ne sachant pas vers qui se tourner, elle désespère d’autant plus que son propre bébé est pour elle un parfait étranger. À chaque jour qui passe, son incapacité à s’occuper de son enfant devient de plus en plus évidente. Ne pouvant en parler à quiconque, même pas à Julien, elle sombre dans le désespoir, au point de réaliser qu’elle constitue une menace pour son enfant. Finalement, la gravité de l’état de Rebecca est découverte et elle est hospitalisée dans une clinique. Elle commence alors à aller mieux et le fait de pouvoir toucher, sentir et aussi entendre rire son bébé commence à lui manquer…

L’occasion pour les professionnelles présentes de rappeler que la dépression touche 15 à 20% des femmes ayant accouché. “Ce sont des périodes de grande fragilité et il ne faut pas banaliser les symptômes, explique le Dr Raffeneau. L’information et l’accompagnement sont des éléments primordiaux dans la prise en charge“. Le maillage des soignants et de l’ensemble des acteurs du parcours de la femme enceinte est très important, précise le Dr Rétaud, nous avons tous un rôle à jouer pour que les mères osent parler”.

Le CH Laborit propose 3 places dans un lieu d’hospitalisation qui accueille les mères avec leur enfant : l’Unité Mère-Bébé (UMB) sous la responsabilité du Docteur Myriam Added et de son équipe. En France, la première UMB a ouvert à Créteil en 1976. Ces unités, nombreuses en Angleterre depuis de longues années, se sont développées progressivement en France.

On ne naît pas mère, On le devient… C’est un long parcours qui retrouve un trésor laissé de côté depuis l’enfance, constitué pendant l’enfance : la mère est un secret d’enfance.” Jean-Marie Delassus

Offre de soins Périnatalité et Petite Enfance du Ch Laborit

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