Une nouvelle façade au CESAM ? Non, juste une vitrophanie originale et apaisante qui accueille désormais les petits patients et leurs accompagnants dès leur arrivée sur le pavillon.

Ces stickers de vitres aux motifs végétaux permettent en plus de l’accueil, de confidentialiser les bureaux des consultations. La vitrophanie créative et les décors muraux conçus et réalisés par la société Osmoze jouent avec les formes du bâtiment.

La fresque colonise les espaces d’accueil et devient une véritable scénographie qui accompagne le parcours des patients” se réjouit le Pr Ludovic Gicquel – Chef du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CH Laborit, à l’initiative du projet.

A base de fleurs, de nuages et de motifs abstraits apaisants, ces formes géographiques aux couleurs douces favorisent une atmosphère relaxante dès l’arrivée au CESAM.

Le concepteur est parti du lotus et l’a décliné à différentes étapes de son développement et sous différentes formes traduisant une dynamique, un mouvement qui symbolise l’enfant qui grandit. Et les motifs origamis : lapin, grenouille et oiseau qui déterminent les tranches d’âge du service, ont été intégrés à la vitrophanie.

Ce projet original apporte une touche artistique et esthétique à l’environnement médical du CESAM, déjà très coloré.

Calme, confiance, protection, apaisement, respect, présence, santé, valorisation, écoute, parole …. sont quelques uns des messages positifs et inspirants de la vitrophanie.

Ces mots peuvent apporter du réconfort aux patients, aux visiteurs mais aussi au personnel de l’hôpital et créent un environnement ludique et amical pour les enfants accueillis.

Cette création originale et unique a effectivement vocation à embellir le lieu et contribue aux soins en cela que le beau soigne, il valorise. Cela devrait permettre de renforcer, chez les enfants et les adolescents suivis au CESAM, l’association entre un lieu de soins psychiques et l’art et la créativité; autant de points d’appui à fortiori à des moments compliqués du développement“, explique le Pr Gicquel.
Ce projet a été financé à 90% grâce à une subvention de la Fondation des hôpitaux qui œuvre pour améliorer le quotidien des enfants, adolescents et personnes âgées hospitalisés.

Le making-off