Le groupe de travail transversal concernant la réflexion sur la place et le rôle des Mesures Anticipées en Psychiatrie (MAP), a organisé une conférence mardi 17 octobre au CH Laborit.
La thématique abordée concernait plus précisément les droits du patient en renforçant la prise en compte de la citoyenneté.
Discours d’ouverture de Xavier Etcheverry – Directeur du CH Laborit et Corinne Bonnet-Tanneur – cadre supérieure de santé.
“Au CH Laborit, nous avons fait le choix du terme “Mesures anticipées en psychiatrie” pour répondre à plusieurs objectifs et à une ambition, que le patient, avec le concours des équipes médico-soignantes, avec le soutien des proches et des aidants, que ce patient est acteur de sa prise en charge. L’alliance thérapeutique et l’adhésion au soin seront ainsi favorisés par ces échanges que l’ont veut entre les équipes et le patient“, Xavier Etcheverry. Merci à toutes les équipes et surtout à Corinne Bonnet-Tanneur pour son travail sur ces sujets essentiels.
Pour informer le plus grand nombre, le groupe de travail a fait venir des experts pour témoigner de la démarche : Mesdames Ophélia Lopez – psychologue au GH Paul Guiraud et Julie Verhaeghe – médiateur santé pair de l’hôpital Saint Maurice ont fait un exposé sur cette question tout en abordant les aspects pratiques des MAP : quels freins, bénéfices, par qui ? pour qui ? quand ? à partir de quels outils ?…
Ophélia Lopez travaille sur un projet innovant de consultations mobiles avancées, appelé “Psybus”, validé par l’ARS Île de France pour aller à la rencontre des adolescents et des jeunes adultes et favoriser la prévention et les interventions précoces. Notre dernier projet a été un GPS intitulé “Mon GPS, guide, prévention et soins en santé mentale”.
Julie Verhaeghe a intégré la promotion du CCOMS avec Julie Jadeau, MSP au CH Laborit.
“J’ai rapidement été introduite aux Mesures anticipées en psychiatrie avec l’outil GPS pour mon nouveau métier. Je suis également formatrice en santé mentale” Julie Verhaeghe.
Des échanges avec la salle ont permis de nourrir les débats à l’issue de cet exposé.
“Tout le personnel de l’hôpital était convié, car cette question nous concerne tous“, précise Corinne Bonnet-Tanneur, qui pilote le groupe de travail. Cette réflexion, au bénéfice de tous, aide à renforcer le pouvoir d’agir des usagers en favorisant l’alliance thérapeutique et donc, en limitant le recours aux soins contraints“.
L’occasion en quelques heures d’apprendre, de comprendre et d’échanger sur nos représentations, appréhensions, questionnements”…
Ce travail a été réalisé sous l’égide de la commission des usagers.
Le groupe de réflexion transversal est animé par Corinne Bonnet-Tanneur – cadre supérieure de santé du Pôle de Psychiatrie Adulte, de Réhabilitation et d’Inclusion Sociale. Vous pouvez la contacter pour toute demande de renseignement.