Le Docteur Diane Lévy-Chavagnat, psychiatre au Centre hospitalier Laborit et la Fédération des Services Médico-Techniques de l’hôpital viennent de publier le bilan du dernier audit 2018 des dossiers ECT de l’année précédente (2017).

Il s’agit d’un audit clinique des bonnes pratiques professionnelles d’éléctroconvulsivothérapie (ECT).

C’est un document obligatoire et nécessaire dans le cadre de la certification des établissements par la HAS.

Il permet un suivi réel de l’activité ECT, un recueil qui permet aux équipes de faire des analyses et de voir les évolutions au fil des ans.

Par ailleurs, le CH Laborit porte l’Observatoire ECT national et ces audits permettent ainsi de faire des comparaisons avec les données nationales.

Voir le site de l’Observatoire ECT

Par ailleurs, un travail est mené avec l’URC du CH Laborit avec 2 protocoles en cours : SURECT et STIGMAGNET.

En 2018, au CH Laborit, on dénombre 29 patients à raison de 2 ECT par jour avec une moyenne de 70 % de femmes et 30 % d’hommes.

Cette année, en plus de l’audit clinique 2017, un bilan sur une période de 10 années a été réalisé avec 267 dossiers audités concernant des patients pris en charge entre 2009 et 2018.


 

Qu’est-ce que l’ECT ?

Inventée par deux psychiatres italiens , la thérapie par l’électrochoc a été utilisée pour la première fois en 1938 sur un patient atteint de schizophrénie. L’électroconvulsivothérapie (ECT) ou sismothérapie vise à traiter les pathologies pharmaco resistantes de certaines pathologies mentales en particulier troubles de l humeur . Elle consiste à provoquer une crise convulsive chez le patient au moyen d’un courant électrique à administration transcrânienne, sous anesthésie générale et curarisation.

Plus d’infos sur le protocole

 

AGENDA

[Save the date] La 8ème journée régionale ECT aura lieu le 6 juin 2019 à Poitiers