À l’occasion de la Journée nationale pour la prévention du suicide, la coordination territoriale de la Vienne a organisé sa 17ème Journée d’études sur le thème « Les acteurs visibles et invisibles de la prévention du suicide ». Un public de professionnel nombreux s’est retrouvé le 30 janvier à la Hune de Saint-Benoît (86) pour suivre cette journée d’échanges.

Discours d’ouverture

Psychiatre et responsable de la coordination territoriale de la Vienne de prévention du suicide, de la dépression et de la promotion de la Santé Mentale, Jean-Jacques Chavagnat introduit cette journée d’études en abordant la prévention et le principe d’accompagnement.

Le professeur Nematollah Jaafari poursuit en évoquant la mise en place d’un projet de recherche autour de la prévention et l’objectif de créer un centre de vigilance à Poitiers.

Séverine Masson, la directrice générale adjointe du CHU, insiste ensuite sur l’implication de tous les acteurs et l’obligation de « structurer les savoirs et les compétences pour les décupler et se projeter dans un avenir commun de travail pour permettre d’éviter le pire».

Le docteur Martine Bataille, élue à la ville de Saint-Benoît, rappelle quant à elle, que le suicide est un problème de santé publique et que les chiffres et les retombées psychologiques sur l’entourage sont terribles. « Nous sommes tous concernés, soignants, citoyens, élus, tissu associatifs… La prévention passe par chacun d’entre nous ». La mairie a ainsi mis en place des actions pour être au plus près de ses habitants.

Anne-Florence Bourrat, médecin et conseillère départementale, souligne l’importance de la formation et la force d’un réseau de compétences. « Travailler ensemble et réactiver les partenariats. Au département, on fait la promotion des CLS et des CLSM, riches de ces travaux collaboratifs », détaille le docteur.

L’ARS Nouvelle-Aquitaine, représentée par Sylvie Vanhille, a conclu les discours d’ouverture en affirmant sa volonté d’avoir un lien de proximité avec tous les acteurs et de les impliquer sur des sujets comme la prévention du suicide. « Le projet Territorial de Santé Mentale (PTSM) est un nouveau moyen de communication qui va permettre un travail de proximité entre acteurs du sanitaire, médico-social et social. Ce PTSM peut devenir un outil pour la prévention du suicide », indique madame Vanhille.

En Poitou-Charentes, ce sont 278 personnes qui se sont donné la mort dont 37 % en Charente-Maritime en 2017.

La journée a été ponctuée d’interventions, de présentations de dispositifs locaux et de retours d’expérience d’autres régions sur la prévention du suicide.

Retrouvez l’ensemble des interventions de la journée ici.