Crédits : Foolz – Radio France

Enregistré début 2018 au CREATIV du CH Laborit et diffusé vendredi 2 mars sur France Culture, le reportage de la journaliste Sarah Maquet traite de la Schizophrénie.
La schizophrénie touche 0,7% de la population mondiale, 600 000 personnes en France. Comment vit-on avec ? Comment poursuivre ses études après une hospitalisation en psychiatrie? Ou accéder à la formation, au travail, alors que le mot schizophrénie fait toujours peur ?

Schizophrénie : vivre avec

Parmi les programmes destinés à sortir les familles de l’isolement et à mieux les intégrer dans le parcours de soins de leurs proches, il y a le programme psychoéducatif Profamille. Développé au Québec, il a pour objectif d’entraîner les familles à apporter une aide plus précise et plus ajustée à la maladie de leur proche. Aujourd’hui, Profamille est diffusé par 63 équipes dans le monde, notamment en France, au Maroc, en Suisse, en Belgique et en Centre-Afrique. Le dernier congrès Profamille s’est tenu en novembre 2017, à Poitiers.

Un programme Profamille a été mis en place en 2011 à Poitiers, à l’initiative de la psychiatre Nathalie Guillard-Bouhet. Les rencontres ont lieu une fois par semaine, dans les locaux du Centre de réhabilitation d’activités thérapeutiques intersectorielles de la Vienne (CREATIV), du centre hospitalier Henri Laborit.

Au programme, par exemple : mieux comprendre l’impact de la schizophrénie sur le cerveau. Nathalie Guillard-Bouhet détaille, de façon schématique, ce fonctionnement du cerveau.

En appui au reportage et aux témoignages de patients, proches et aidants, s’en suit une discussion avec Marie-Odile Krebs et Michel Laforcade.

Marie-Odile Krebs est professeure de psychiatrie à l’Université Paris Descartes, chef de service au centre hospitalier Sainte-Anne, responsable du laboratoire Physiopathologie des maladies psychiatriques au centre de Psychiatrie et Neurosciences, Inserm, Université Paris Descartes.

Michel Laforcade est directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, auteur d’un rapport, en 2016, sur la Santé mentale.

Lire l’article de Marie-Odile Krebs “Détection et intervention précoce : un nouveau paradigme”