Se servir de l’art pour embellir les places handicapées PMR (Personnes à Mobilité Réduite) du CESAM de l’hôpital Laborit, c’est l’idée derrière l’initiative Zellipark !

“Et surtout l’occasion de sensibiliser au respect de ces places. Plus on parle des places handicapées, plus cela rappelle au public leur utilité et l’importance de respecter ces places réservées” insiste Fouzia, l’artiste plasticienne du Tarn, à l’influence arabo-andalouse, qui a créé le projet pour le CESAM.

L’idée « Zellipark » : faire changer le regard sur le handicap

Fouzia utilise l’art comme moyen d’expression et comme outil de travail auprès de différents publics avec lesquels elle travaille.

Zellipark est né de l’envie de l’artiste de faire changer le regard sur le handicap. Fouzia imagine, propose et conçoit des œuvres artistiques en peignant à l’aide de pochoirs, à la bombe de peinture de marquage au sol, des motifs d’inspiration « zellige* » sur les places de parking réservées aux personnes en situation de handicap.

Les motifs entourent le personnage en fauteuil roulant, représenté sur les places.

Zellipark au CESAM

La volonté de l’artiste Fouzia a croisé celles des équipes du CESAM et de leur chef de pôle, le Pr Ludovic Gicquel, pour sensibiliser et interpeller le public sur ces places réservées.

Ce projet vise à faire réfléchir la population accueillie à l’hôpital et le grand public sur le respect de ces emplacements en les interpellant grâce à l’art. La démarche s’opère simplement sur le plan artistique et citoyen afin de redonner de l’attention à ces lieux.

Ce projet de sensibilisation au handicap a été financé par la section Cordée du PUPEA.

Voir le site de Fouzia – Zellipark

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*L’histoire du zellige

Le zellige – de l’arabe zelidj – est apparu au Maroc au Xème siècle. Il est très utilisé pour orner les murs et les fontaines de l’architecture arabo-andalouse.
Il s’agit d’un carreau de terre cuite naturelle ou émaillée. Traditionnellement, il est fabriqué avec l’argile de la région de Fès.
Blanc et brun à l’origine, le zellige se pare de bleu, vert et jaune (au XIVème siècle) puis de rouge (au XVIIème siècle).