Depuis quinze ans, à Poitiers, des centaines de personnes ayant un proche souffrant de schizophrénie (re)nouent le lien grâce au programme de formation Profamille. Cet espace d’apprentissage et de parole fait référence.

« On dit aux familles qu’on les muscle psychologiquement pour que le fardeau de la maladie soit moins lourd à porter. » Le Dr Nathalie Guillard-Bouhet joint le geste à la parole.
Sur un paperboard, figure toujours le dessin « réalisé par la première infirmière à avoir coanimé le programme avec moi ». Quinze ans ont passé mais la psychiatre du Centre de réhabilitation et d’activités thérapeutiques intersectoriel de la Vienne (Creativ) du CH Laborit reste persuadée des bienfaits de Profamille, un dispositif sur mesure pour les familles ayant un proche qui souffre de schizophrénie.