Début du 3ème millénaire.
Incendies, inondations, tremblements de terre, ouragans dans nos médias. Ces événements, rares et lointains, semblent infiltrer notre quotidien et se rapprocher de notre réalité. Moments de bascules brutales avec l’ordre établi, les catastrophes naturelles précédant au chaos et à la désolation.
Quelles réponses apporter aux populations victimes ? Comment soigner les conséquences sur la santé mentale des désastres environnementaux ? Comment faire face quand la nature se déchaîne ?
Hérodote raconte qu’en 479 avant notre ère, il fut témoin de la « grande marée » qui submergeât la ville grecque de Potidée alors assiégée par les Perses. Sans le savoir, il faisait la première description écrite de tsunami en Méditerranée. Mer à présent sous surveillance rapprochée.
Tout autour du globe, les quatre éléments s’emportent. De plus en plus fort. De plus en plus souvent. Le feu et ses incendies hors contrôles ou autres dômes caniculaires embrasent forêts et maisons. L’air s’agite en tempêtes, tornades et cyclones dévastateurs. L’eau du ciel et de la mer balayent tout sur son passage. La terre explose en séismes et volcans.
Avalanche d’images surréalistes tout autour du monde. Avalanche d’images de nos territoires ultra-marins et de notre métropole. Entre détresse et désespoir, entre dénuement et deuil, quels sont les psychotraumatismes liés aux catastrophes naturelles? Appellent-ils une réponse différente, une organisation particulière, une mobilisation repensée ?
Et si nous concertions, autour de ces quatre éléments, les professionnels de terrain qui nous accompagnent ?
Urgentistes, scientifiques, sapeurs-pompiers, marins, élus locaux, journalistes, et d’autres, pour travailler mieux ensemble.
Face à la nature, l’humanité se contemple dans le miroir de l’impuissance. Les catastrophes naturelles peuvent réveiller des peurs ancestrales et faire point d’attraction aux dérives sectaires.
Comment comprendre ces angoisses et identifier les risques pour mieux les prévenir ? Quelles stratégies de résilience et de rebond proposer ?
Face à la détresse et à la destruction, comment prendre soin de ceux qui interviennent en 1ère ligne pour aider, soigner, accompagner, informer lors de ces situations qui ne sont plus exceptionnelles ? Même quand notre survie est en rivalité avec celle des autres, même quand nous risquons d’être emportés par la foule en panique, même quand la peur s’avère contagieuse, survivre au milieu du chaos fait souvent surgir un trésor d’ingéniosité et d’humanité.
Exploits insoupçonnés de la solidarité en actes, facteurs convergents de résilience collective : assez d’enthousiasme pour nous investir dès l’immédiat dans le traitement de ces psychotraumatismes si singuliers.
Afin d’échanger ensemble autour de ces thématiques, nous serons heureux de vous retrouver à Bordeaux les 19/20/21 juin 2024 pour les 23èmes journées internationales de l’AFORCUMP-SFP !
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